PROJETS

En douze années , nous nous sommes rendus compte que tout n'est pas possible compte-tenu de la nature du terrain (gypse, un "mauvais"calcaire) et de l'ombre.
Exit donc l'horloge de Linné (une horloge basée sur le fait que certaines fleurs ne s'ouvrent qu'à certains moments de la journée )

Des aménagements pour mal voyants et personnes à mobilité réduite: les aménagements ont été faits mais restent modestes

Les plantes compagnes
Dans un territoire comme le nôtre, depuis très longtemps occupé par l'homme, ce que nous nommons "mauvaises herbes" ce sont des plantes autrefois cultivées ou utilisées comme remèdes. Ce que l' ethno- botaniste Pierre Lieutaghui appelle plantes compagnes.
Nous laissons librement se ressemer dans le jardin, quitte à faire un peu de ménage de temps en temps, chélidoine, pariétaire, camomille, mélisse...

Le capitulaire de Villis
Carré d'aromatiques et médicinales inspiré de la liste de plantes contenue dans le capitulaire De Villis de Charlemagne

Une parcelle sauvage de pente et de lisière

Un potager en bacs

Notre point de compostage est ouvert au public extérieur : il est tellement fréquenté que commencent à se manifester des problèmes d'espace de stockage et de maintenance

Enrichissement du patrimoine végétal : Feuilles d'arbres laissées en place pendant l'hiver, compost, binage : au bout de douze années, notre terre commence à ressembler à de la terre végétale. Cependant les végétaux qui veulent bien y pousser sont en nombre limimité : nous avons trouvé un certain nombre de fleurs vivaces ou se ressemant spontanément dans notre jardin : ce sont moins des fleurs d'ombre ou de calcaire que des fleurs très "vigoureuses" : des sauges, du nicandra par exemple qu'on attendrait plus en plein soleil...
Nous attaquons maintenant une phase d'achats de végétaux plus rares auprès de grands pépiniéristes , fondée sur la connaisance du terrain que nous avons acquise.